Chères Amies, Chers Amis,
Voici que ça recommence : les procès s’abattent sur « Minute ». Mais cette fois, ce sont des procès pour tuer.
Le pouvoir aux abois a déclaré la guerre à « Minute ». Sans aucun scrupule, il la mène avec le concours de la multitude de lobbies qu’il subventionne grassement, avec votre argent, sans vous avoir jamais demandé votre avis.
- « Minute » s’oppose au mariage des homosexuels ? Procès !
- « Minute » s’affirme comme l’adversaire numéro un de l’« icône » Christiane Taubira ? Procès !
- « Minute » dénonce la double nationalité ? Procès !
- « Minute » se moque de la bien-pensance « antiraciste » ? Procès !
Et condamnations, quasi automatiques, à de très lourdes amendes, sans compter les dommages et intérêts qui viennent donner aux associations qui ont porté plainte contre « Minute » les moyens de le poursuivre à nouveau !
Pendant ce temps, « Minute » n’a comme seules ressources que le produit de ses ventes et le soutien de ses lecteurs.
Déjà, « Minute » est sommé de verser, dans les plus brefs délais, 3000 euros de dommages-intérêts à SOS Homophobie, qui viennent s’ajouter aux 4000 euros d’amende pour « incitation à la haine à raison de l’orientation sexuelle », alors que « Minute » n’avait rien fait d’autre que de dénoncer le changement de civilisation majeur que représente le « mariage pour tous » ! Répression contre La Manif pour tous, avec les forces de l’ordre, répression contre « Minute », avec les associations !
Et SOS Homophobie ose présenter sa victoire judiciaire comme une victoire de la li berté d’expression! « La condamnation de l’hebdomadaire représente aujourd’hui une victoire pour une liberté d’expression respectueuse de tou-te-s », écrit ce lobby agréé par l’Education nationale dans un communiqué triomphaliste !
Cette guerre contre « Minute » est une guerre d’usure, livrée avec tous les moyens dont l’Etat dispose.
Alors que l’insécurité est en constante progression, alors que les zones de non-droit se multiplient, alors que la France est un vivier de terroristes, Manuel Valls est allé jusqu’à mobiliser des policiers pour faire saisir « Minute » ! Heureusement, il a échoué !
La répression politico-judiciaire est telle que « Minute » a dû faire appel à plusieurs avocats. Ils ne comptent pas leur temps. Ils font des efforts sur leurs honoraires. Mais il faut bien les rémunérer.
Encore une fois sans autres moyens financiers que ceux que vous voulez bien accorder à « Minute ».
L’« affaire Taubira », plaidée ce 24 septembre devant la XVIIe chambre du tribunal correctionnel de Paris, est révélatrice de la machine qui est lancée contre « Minute ». Les poursuites ont été engagées sur dénonciation de Jean-Marc Ayrault, alors premier ministre, auprès du procureur général !
Dans sa lettre de délation, que nous nous sommes procurée, Jean-Marc Ayrault écrit que, « compte tenu du contexte » (sic), la Une de « Minute » sur Christiane Taubira est « susceptible » de constituer le délit d’« injures publiques à caractère racial ».
Alain Finkielkraut avait raison quand il écrivait: « L’antiracisme est en train de devenir fou. »
Ils vont jusqu’à faire un autre procès à « Minute » pour un dessin de Miège !
La folie totalitaire s’est emparée de ce pouvoir. Il ne tolère plus qu’un journal libre lui dise ses quatre vérités.
« Les grands prêtres de la religion antiraciste », comme le dit Eric Zemmour, traquent le « politiquement incorrect » au point de nier la réalité : Najat Vallaud-Belkacem est bien musulmane, elle a bien la nationalité marocaine, mais le dire, c’est « ignoble » !
Figurez-vous que dans le « procès Taubira », quatre associations se sont portées parties civiles, dont le Bureau national de vigilance contre l’antisémitisme (!) et une obscure Ligue citoyenne, installée à La Réunion. Et ce n’est sans doute pas fini car la loi permet aux lobbies de se constituer parties civiles tout au long de la procédure !
A chaque procès ou menace de procès, que « Minute » soit condamné ou pas, cela coûte cher. Très cher. En frais de procédure. En frais d’huissiers. En frais d’avocats. En démarches en tout genre face au lynchage permanent dont « Minute » est victime.
Car il y a encore les procès que « Minute » parvient à éviter, sur l’intervention de ses remarquables avocats, et ceux qu’il doit intenter pour défendre son honneur et celui de ses lecteurs.
Les adversaires de « Minute » se sentent si forts, grâce au soutien de l’appareil d’Etat, qu’ils ne réclament même plus des poursuites mais, directement, des condamnations ! C’est Jean-Christophe Cambadélis, l’ancien trotskiste devenu patron des socialistes après avoir été condamné deux fois pour « recel d’abus de confiance » et « recel d’abus de biens sociaux », qui clame: « La Une de “Minute“ est une incitation à la haine. Elle doit être juridiquement condamnée. »
Sans aucune morale, sans aucune honte, ils osent tout !
« Minute » a la peau dure. Ni De Gaulle, ni François Mitterrand n’ont réussi à l’abattre, pas plus que Jacques Chirac et Nicolas Sarkozy ne sont parvenus à le faire taire. Ce n’est tout de même pas François Hollande qui va assassiner le titre le plus emblématique de la vraie droite !
Mais vous devez savoir une chose: si « Minute » a tenu bon depuis plus d’un demi-siècle, cela a été grâce au soutien constant de ses lecteurs et même de ceux qui, ne le lisant pas (ou plus), tenaient à son existence, au nom de la liberté de la presse, au nom de la défense de cette liberté fondamentale d’informer et d’exprimer des opinions.
L’argent est le nerf de la guerre.
L’Association de soutien à « Minute » existe depuis plus de 15 ans. Elle a toujours été au côté de « Minute » durant les coups durs. Souvenez-vous de 1999. « Minute » allait mourir. Sa parution était interrompue. L’Association de soutien à « Minute » est entrée en jeu. Grâce à vous, et pour vous, « Minute » s’est relancé. Et il a repris sa place unique dans la presse française. Il est redevenu le grand hebdomadaire de la droite française que tout le monde craint. C'est bien pour cela que le pouvoir veut aujourd'hui l'abattre. Merci par avance pour votre générosité.
Jean-Marie Molitor
« L’article 40 de la loi du 29 juillet 1881 interdisant les appels aux dons aux fins de payer des condamnations financières pénales, cet appel sert exclusivement à financer des frais de défense, de procédure et d’avocats. Si la somme recueillie est supérieure aux frais de défense, nous affecterons le surplus à une réserve pour frais de défense, sauf opposition écrite de votre part. »